de Lazare Lazarus et Lupa Charon Gateff
France • 2023 • 35 min
[Carte blanche à Mémoire des sexualités]
Film contenant des scènes sexuelles explicites.
L’histoire dingue d’un club gay hard ouvert à Marseille depuis 1967, le Mineshaft, avec un montage réalisé à partir de vieilles VHS porno bdsm. Des cassettes tournées artisanalement à Marseille aux productions USA, on pénètre avec ce film d’archives dans une généalogie des images SM, dans les couloirs souterrains de nos sexualités troubles et déviantes.
Séance suivie d’une rencontre avec les réalisateurs et les représentants de l’association gay fétiche Évidence.
Lazare Lazarus
Dessinateur, illustrateur, réalisateur, botaniste amateur et archiviste à Mémoire des sexualités – fonds documentaire LGBTQIA+ – installé à Marseille, Lazare Lazarus dessine des corps qui s’ouvrent comme des fenêtres sur des bouquets de garrigue brûlante, sur des paysages solaires qui débordent sur le béton chaud. Dans ses eaux-fortes, ses poèmes, ses films, il mêle aux observations des mondes marseillais qui l’entourent une approche plus intime sur la sexualité pédée. Il ravive aussi les vieux désirs aux archives transpédégouines – Mémoire des sexualités – pour faire grandir un monde botanique étrange, où les corps fleurissent, débordent et se transforment en un jardin luxuriant.
Instagram : @lazarus.lazare
Mémoires de sexualités
« L’association Mémoire des sexualités conserve depuis près de quarante ans les traces des luttes et vécus individuels et collectifs LGBTQIA+, principalement marseillaises. Depuis 2018, un collectif s’est formé autour de son fondateur pour assurer le partage de ses archives et de sa documentation sur le mode de l’autogestion communautaire. En 2023, elle s’est associée au Vidéodrome 2 et à la Dar pour une semaine de cinéma : histoires intimes et politiques, filiations sexuelles et militantes entre différentes époques, lieux et générations, films d’archives qui nous ouvrent des fenêtres sur les désirs et les luttes passés, journaux intimes, cassettes vidéo oubliées dans les placards, mais aussi films de fiction, pour raconter les récits qui nous manquent. » Infolibertaire.net