LA TRILOGIE D’OSLO – AMOUR

LA TRILOGIE D’OSLO – AMOUR

LA TRILOGIE D’OSLO – AMOUR

Date : Mardi 22 Avril 2025
Heure : 18h30
Durée : 1h39
Lieu : Cinéma Le Belmondo – 16 place Garibaldi – 06300 Nice
Tarif plein : 8 €
Tarif Festival : 6,50 €

BILLETTERIE EN LIGNE

de Dag Johan Haugerud
Norvège • 2024 • 1h59 • vostf
Avec Tayo Cittadella Jacobsen, Andrea Bræin Hovig, Lars Jacob Holm
Sélection officielle Mostra de Venise 2024

Sur un ferry qui les ramène à Oslo, Marianne, médecin, retrouve Tor, infirmier à l’hôpital où elle exerce. Il lui raconte qu’il passe souvent ses nuits à bord, à la recherche d’aventures sans lendemain, avec des hommes croisés sur des sites de rencontre. Ces propos résonnent en Marianne, qui revient d’une blind date organisée par sa meilleure amie, et s’interroge sur le sens d’une vie amoureuse sans engagement. Mais ce soir-là, Tor succombe au charme de Bjørn, qui lui résiste et lui échappe…

« Comédie à la fois mordante et douce, Love explore la quête de proximité romantique et mentale en dehors des normes conventionnelles de nos sociétés. » Visions nordiques

LA TRILOGIE D’OSLO
Dag Johan Haugerud, auteur norvégien de nombreux romans à succès, est aussi cinéaste. En 2023, avec La Trilogie d’Oslo, il se lance dans son projet cinématographique le plus ambitieux : Désir est présenté à la Berlinale en 2024 (Panorama), Amour a les honneurs de la compétition de la Mostra de Venise 2024, et Rêves sera couronné à la Berlinale 2025 par L’Ours d’or.

La dea fortuna (Pour toujours)

EN GARDE

EN GARDE

EN GARDE

Date : Mardi 22 Avril 2025
Heure : 20h40
Durée : 1h49
Lieu : Cinéma Le Belmondo – 16 place Garibaldi – 06300 Nice
Tarif plein : 8 €
Tarif Festival : 6,50 €

BILLETTERIE EN LIGNE

de Nelicia Low
Singapour • 2025 • 1h49
avec Tsao Yu-Ning, Hsiu-Fu Liu, Ning Ding
Prix de la meilleure réalisation au festival international du film de Karlovy Vary

Jie, un jeune talent de l’escrime, renoue avec son frère aîné Han, récemment libéré de prison après sept ans de réclusion pour avoir causé accidentellement la mort d’un adversaire lors d’une compétition. En secret, Han aide Jie à s’entraîner, dans l’espoir d’une qualification aux championnats nationaux. Mais à la suite d’une dispute, Jie commence à douter de l’innocence de son frère.

« En combinant la thématique de la découverte de la sexualité et une atmosphère de thriller psychologique, Nelicia Low crée une œuvre soucieuse d’un certain portrait de l’adolescence, en même temps qu’une intrigue haletante. […] L’élégance esthétique du film convainc et charme sans réserve. D’une rivière brumeuse jusqu’aux néons roses de la ville, chaque décor est mis en valeur par la superbe photo du chef opérateur polonais Michal Dymek (Cold War). » Le Polyester

La dea fortuna (Pour toujours)

RACE D’EP

RACE D’EP

RACE D’EP

Date : Mercredi 23 Avril 2025
Heure : 19h30
Durée : 1h35
Lieu : Cinémathèque de Nice – au Cinéma Megarama Nice Vauban – Avenue François-Mitterrand – 06300 Nice
Carte d’abonnement annuelle à la cinémathèque obligatoire : 5 €
Tarif unique : 3,50€
Tarif « Étudiant·es » : 2€

Hommage à Magnus Hirschfeld et à Lionel Soukaz
Les Ouvreurs sont heureux de s’associer cette année encore à la Cinémathèque de Nice pour un double hommage rendu à l’occasion de la projection exceptionnelle d’une petite rareté du cinéma queer, Race d’Ep. Hommage à son réalisateur, Lionel Soukaz, fidèle d’In&Out, qui nous a quittés en février dernier. Hommage aussi au sexologue militant Magnus Hirschfeld dont le film offre une belle évocation.

RACE D’EP

de Lionel Soukaz
France • 1978 • 1h35 • documentaire
avec Elizar Van Effenterre, Pierre Stone, Gilles Sandier, Guy Hocquenhem, Michel Cressole, Copi

Film militant tourné à l’époque des grands mouvements de libération homosexuelle post-dépénalisation, Race d’Ep ( « pédéraste » en verlan) est une reconstitution, en quatre histoires, des archétypes de l’inconscient gay sur plus d’un siècle. D’abord 1900 ou « Le temps de la pose » au travers des souvenirs d’un ancien modèle évoquant le baron Von Gloeden et ses jeunes éphèbes méditerranéens. Ensuite 1930 ou « Le Troisième sexe : Des années folles à l’extermination » grâce au récit de la secrétaire lesbienne du Dr Magnus Hirschfeld, fondateur de l’institut de sexologie à Berlin. Puis 1960 ou « Sweet sixteen in the sixties » et l’utopique libération sexuelle pour « jeunes-hommes-fleurs ». Et enfin 1970 ou « Royal Opéra » et les déambulations de deux hommes sur les berges de la Seine pour une nuit de drague parisienne.

Lionel Soukaz a co-écrit le scénario avec le militant et journaliste Guy Hocquenghem, qui joue dans le film. Jugé scandaleux lors de sa sortie, Race d’Ep fut classé X, mais pu être projeté, dans une version expurgée, grâce à la mobilisation des intellectuels Michel Foucault, Roland Barthes, Gilles Châtelet et Gilles Deleuze ou le dramaturge Copi.

« Jamais peut-être plus que chez Lionel Soukaz, le cinéma contemporain mérite davantage l’appellation de langue ou écriture de la réalité que Pasolini lui avait accordé. » (René Scherer)

Suivi d’une rencontre avec Marc Lamonzie, doctorant en histoire contemporaine à l’université de Bordeaux-Montaigne et spécialiste de l’homosexualité masculine de la fin du XIXe à la Seconde guerre mondiale

 

Magnus Hirschfeld

Né en 1868 à Kolberg, est un médecin allemand, inventeur de la sexologie moderne et l’un des pères fondateurs des mouvements de libération homosexuelle. Il a lutté contre la persécution des homosexuels allemands soumis au paragraphe 175 du Code pénal allemand. Consécutivement à la prise du pouvoir par Adolf Hitler en 1933, les nazis attaquent et pillent son l’Institut de sexologie, fondé à Berlin en 1918 et son importante bibliothèque alimente leurs premiers autodafés. Il est contrait à l’exil en France. Ce premier long métrage très esthétique aborde les « guérisons » forcées des homosexuels dans les années 1920 au Royaume-Uni. Documenté par le livre, « Curing Queers » de Quentin Dickinson, il fait référence aux travaux controversés d’Eugen Steinach, endocrinologue autrichien célèbre pour  ses expériences visant à « soigner » l’homosexualité. Magnus Hirschfeld a utilisé la théorie de Steinach pour ancrer un nouveau modèle biologique de l’homosexualité, affirmant que les gays n’étaient ni malades ni dépravés mais formaient un troisième sexe, groupe distinct et autonome d’hommes organiquement féminisés.

La dea fortuna (Pour toujours)

LES FLEURS DU SILENCE 

LES FLEURS DU SILENCE 

LES FLEURS DU SILENCE

Date : Jeudi 24 Avril 2025
Heure : 18h30
Durée : 1h39
Lieu : Cinéma Le Belmondo – 16 place Garibaldi – 06300 Nice
Tarif plein : 8 €
Tarif Festival : 6,50 €

BILLETERIE EN LIGNE

de Will Seefried
Grande-Bretagne • 2025 • 1h39 • vostf
Avec Fionn O’Shea, Robert Aramayo, Erin Kellyman, Louis Hofmann

Dans l’Angleterre des années 1920, Owen James, un romancier gay et Dorothy, son infirmière psychiatrique, développent une amitié improbable au cours d’une série de “rendez-vous” prescrits par le corps médical. Au fil de leurs conversations, il lui raconte l’histoire de sa relation avec un ami de longue date , qui a dégénéré lorsqu’ils ont eu recours à une procédure risquée pour tenter d’éradiquer les sentiments interdits qu’ils éprouvaient l’un pour l’autre.

Ce premier long métrage très esthétique aborde les « guérisons » forcées des homosexuels dans les années 1920 au Royaume-Uni. Documenté par le livre, « Curing Queers » de Quentin Dickinson, il fait référence aux travaux controversés d’Eugen Steinach, endocrinologue autrichien célèbre pour  ses expériences visant à « soigner » l’homosexualité. Magnus Hirschfeld a utilisé la théorie de Steinach pour ancrer un nouveau modèle biologique de l’homosexualité, affirmant que les gays n’étaient ni malades ni dépravés mais formaient un troisième sexe, groupe distinct et autonome d’hommes organiquement féminisés.

Suivi d’une rencontre avec Marc Lamonzie, doctorant en histoire contemporaine à l’université de Bordeaux-Montaigne et spécialiste de l’homosexualité masculine de la fin du XIXe à la Seconde guerre mondiale.

Dans le cadre de l’hommage à Magnus Hirschfeld et à Lionel Soukaz

La dea fortuna (Pour toujours)

LA TRILOGIE D’OSLO – RÊVES

LA TRILOGIE D’OSLO – RÊVES

LA TRILOGIE D’OSLO – RÊVES

Date : Jeudi 24 Avril 2025
Heure : 20h50
Durée : 1h50
Lieu : Cinéma Le Belmondo – 16 place Garibaldi – 06300 Nice
Tarif plein : 8 €
Tarif Festival : 6,50 €

BILLETTERIE EN LIGNE

de Dag Johan Haugerud
Norvège • 2025 • 1h50 • vostf
Avec Ane Dahl Torp, Selome Emnetu, Ingrid Giæver, Ella Øverbye, Anne Marit Jacobsen, Valdemar
Ours d’or au 75
e Festival international du film de Berlin

Johanne tombe amoureuse pour la première fois de sa vie de sa professeure et relate ses émotions dans un carnet. Quand sa mère et sa grand-mère lisent ses mots, elles sont d’abord choquées par leur contenu intime mais en détectent vite le potentiel littéraire. Tandis qu’elles s’interrogent, entre fierté et jalousie, sur l’opportunité de publier le texte, Johanne se démène entre la réalité et le romanesque de son histoire…

« Une vraie réussite qui convoque un humour optimiste aidant à traiter des sujets de société sous le feu de l’actualité, avec autant de recul que de malice dans les interrogations posées. » Abus de Ciné

LA TRILOGIE D’OSLO
Dag Johan Haugerud, auteur norvégien de nombreux romans à succès, est aussi cinéaste. En 2023, avec La Trilogie d’Oslo, il se lance dans son projet cinématographique le plus ambitieux : Désir est présenté à la Berlinale en 2024 (Panorama), Amour a les honneurs de la compétition de la Mostra de Venise 2024, et Rêves sera couronné à la Berlinale 2025 par L’Ours d’or.

La dea fortuna (Pour toujours)